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Rabastens (Tarn)
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Traumatisme : une rupture de l'unité du vivant
Une nouvelle vision du traumatisme
Une nouvelle façon de le désactiver


Un livre à commander par mail : traumaticienne@gmail.com
320 pages 36,70
(29 € + 7,70 € frais d'envoi)

 
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L'ACCOMPAGNEMENT AU DÉPLOIEMENT

La thérapie est souvent vue comme un passage obligé pour se débarrasser des blessures du passé, condition incontournable pour commencer à vivre « pleinement », libéré·e de ce qui entravait notre capacité au bonheur et à l'épanouissement.


Et s'il s'agissait simplement de favoriser le déploiement qui est le mouvement naturel de la vie, par la désactivation des traumatismes...

Désactiver les traumatismes individuels,
et les traumatismes sociaux

Qu'est-ce qu'un traumatisme ? PENSER LE TRAUMATISME EN TERMES DE CLIVAGES


Le traumatisme individuel découle d'un événement douloureux du passé dont la charge émotionnelle, trop forte dans l’instant, n’a pas pu être intégrée neuro-émotionnellement. Le traumatisme individuel a un impact négatif sur le présent (le ressenti du passé s’invite au présent s’il est stimulé par un déclencheur sensoriel, intellectuel, ou émotionnel) et est susceptible de limiter certaines des perspectives futures de la personne.

 



 

 

 

 

 

 

 

 




Si le traumatisme individuel est lié à un événement, le traumatisme social est lié à un arbitraire culturel, une croyance socialement partagée, érigée en dogme ou norme sociale, qui impacte le déploiement des individus. Beaucoup de représentations sociales à l’origine de traumatismes sociaux ont des conséquences dans la vie des individus sociaux que nous sommes. On peut dire qu’une croyance est traumatique lorsqu’y adhérer provoque des clivages intrapsychiques ou interpersonnels (avec d'autres) ou transpersonnels (avec d'autres groupes sociaux). Une croyance sociale est traumatique de deux façons : soit parce que la personne y adhère et son déploiement est entravé dans le sens où elle le clive de l’Humain qu’il a à être (traumatisme social autoclivant), soit parce que des individus qui adhèrent à des croyances développent des comportements préjudiciables, de discrimination par exemple, à l’encontre d’autres individus ou d'autres groupes sociaux, produisant des clivages intrapsychiques, interpersonnels ou transpersonnels (traumatisme social hétéroclivant).
 

Selon le modèle de la psychologie de la pertinence, notre psyché est constituée de tous ceux que nous avons été. Si nous vivons quelque chose de tellement douloureux que, dans l'instant, nous ne pouvons pas l'intégrer émotionnellement, nous nous clivons de celui que nous sommes à ce moment-là.
Puis quand nous avons pris assez de distance avec l'événement
celui que nous étions attire notre attention à travers un symptôme afin que nous puissions enfin intégrer son vécu. Nous mettons fin au clivage en écoutant son ressenti, il reprend sa place dans notre psyché et nous retrouvons un sentiment de complétude.

Le paradigme du déploiement nous fait sortir de l’individualisme. Le déploiement n’est pas un profit que l’on ne souhaite que pour soi-même, pour son bonheur et son épanouissement. Le déploiement est le mouvement même de la vie, et par conséquent il inclue tous les êtres, tout le vivant, dans une pleine conscience de son interdépendance et interexistence. Chacun-e se déploie tout au long de sa vie et ce faisant participe à un déploiement collectif et universel. Nous cessons de nous représenter comme séparés les uns des autres et séparés de la nature. Le déploiement est le mouvement de la Vie qui cherche à prendre soin d’elle-même et nous sommes tous pris dans ce mouvement à la fois comme acteurs et bénéficiaires.

Le déploiement est le mouvement naturel de la vie qui tend vers l’homéostasie, l’harmonie et l’unité. 
Au niveau de l’individu-e, mettre fin à ses clivages intrapsychiques participe de son déploiement c’est-à-dire être de plus en plus soi-même, celui, celle que nous avons à être cheminant vers sa complétude. 
Au niveau social, le déploiement passe par la résolution des conflits, un cheminement vers plus de paix, de partage, de solidarité. 
Au niveau de l’Humanité, le déploiement concerne le cheminement vers la sacralisation sociale du Vivant, en dehors de toutes croyances, que nous soyons athées, agnostiques ou adhérant à une religion. Le déploiement est l’intégration d’un profond respect pour la sacralité de l’humain et de toute forme de vie, qu’il soit impensable d’exploiter et de chosifier tout être vivant.


La traumaticien·e, que ce soit en tant que spécialiste de l’accompagnement des personnes ayant subi des violences sexuelles ou lorsqu’il est consulté.e pour toutes autres sortes de problématiques, favorise ce mouvement de la vie en facilitant ce qui est déjà en train de s’accomplir. Sa fonction est donc d’accompagner le déploiement en désactivant les traumatismes.

Les séances

UNE AUTRE CONCEPTION DE L'ACCOMPAGNEMENT

IL N'EST PAS NÉCESSAIRE DE RACONTER

Ce n'est pas le récit dont nous avons besoin,
c'est ce qui est vivant dans le coeur des êtres.

Lorsque nous avons vécu un traumatisme, nous n'avons pas pu intégrer un vécu émotionnel trop douloureux dans l'instant. Après avoir pris de la distance avec l'événement, nous pouvons rencontrer intérieurement l'être que nous étions qui a vécu cet événement et l'accompagner à traverser ses émotions, afin qu'elles s'apaisent.
Nous pouvons alors rencontrer les autres protagonistes de l'événement et donner du sens à ce qui a été vécu.
Ces actions aboutissent à la désactivation du traumatisme individuel.

LES TRAUMATISMES SOCIAUX

CERTAINES CROYANCES SOCIALEMENT PARTAGÉES SONT CLIVANTES ET TRAUMATOGÈNES


 

Certaines de nos croyances peuvent nous cliver de nous-mêmes et cela constitue un traumatismes. En séance, nous rencontrons une personnalisation de notre adhésion "le gardien de la croyance" et nous engageons un dialogue pour explorer la pertinence de cette adhésion. Cela nous amène à découvrir qu'il s'agit toujours d'une stratégie pour satisfaire un besoin fondamental. Nous pouvons alors ensemble envisager une autre stratégie non clivante. Cela induit la désactivation du traumatisme social autoclivant. Nous pouvons suspecter la présence de ce traumatisme lorsque nous adhérons à une croyance de façon conflictuelle. Nous doutons de ce que nous croyons mais quelle que soit l'analyse intellectuelle que nous en faisons, nous ne parvenons pas à renoncer à cette croyance. C'est parce qu'elle a été mise en place pour faire face à l'insatisfaction d'un besoin fondamental et si nous écoutons le vécu émotionnel de l'être qui a été privé de la satisfaction de ce besoin, il va s'apaiser et nous pourrons l'aider à trouver une stratégie plus adaptée qui permette à la personne accompagnée de sortir de son conflit intérieur.

Deux séances enregistrées
Merci à Marie et Coralie qui ont accepté que leur séance soit enregistrée

" Il faut se munir de la lampe de grès rose où brulent les petites brindilles de genèvrier qui éclairent la grotte de l'âme jusqu'à 15 000 ans de profondeur..." Helène Cixous

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